La mise en place de groupes de niveau au collège avec pour conséquence le tri des élèves en fonction de leur origine sociale, est la mesure la plus médiatisée.
Mais l’ensemble des attaques contre le premier degré sont tout aussi majeures. Avec le choc des savoirs, le ministère est dans la droite ligne des réformes de Jean-Michel Blanquer. Elle poursuit la mise au pas des métiers de l’enseignement et vise la mise en place d’une école à deux vitesses.
Pour quel objectif ? « Permettre aux élèves ayant le meilleur niveau d'avoir l'opportunité de s'envoler » même si « Le taux de réussite au brevet et sans doute au bac diminuera dans les années à venir. J’en ai conscience et je l’assume. », disait Gabriel Attal.Un renoncement inédit et explicite à l’élévation générale du niveau scolaire pour toutes et tous.
Sylvie Plane - enseignante-chercheuse, professeure émérite de sciences du langage (Paris Sorbonne), ex vice-présidente du conseil supérieur des programmes - et Eric Roditi - enseignant-Chercheur, didacticien des mathématiques, professeur des universités en sciences de l’éducation et de la formation (Paris Cité) - seront présent·es afin d'apporter leurs analyses.
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